Alain et l'apiculture

Pour le Spey Cast tiens je fais un stage le 5/6 nov vers Navarenx sur le Gave avec Fabrice Bergues (celui qui écrit dans Pêche Mouche), stage organisé par Zpey chez qui j'ai acheté une canne ce printemps, et dirigé par lui même (au tel il a une vraie voix de pyrénéen)
menu:
"vous aurez tout loisir d'essayer les cannes de la gamme Zpey tout en vous essayant aux différents types de lancers que l'on peut être amener à pratiquer, du lancer simple spey au Snap T en passant par le snake roll.
Samedi
10h-12h30 Découverte du matériel, équilibre canne ligne et simple spey.
12h30-13h30 Lunch sur place
13h30-17h30 Les lancers simple et double spey, snake roll
18h30 Retour au restaurant, repas
21h Techniques de montage des tube flies dans une salle au restaurant prévue à cet effet, vous y verrez l'utilisation des differents modèles de tubes plastiques, les differents lests et cônes.

Dimanche
10h-12h30 Lancer main gauche, snap T
12h30 Lunch
13h30 17 h Utilisation de lignes plongeantes.
Ces premières journées auront lieu les 5 et 6 Novembre. Le nombre de places est limité à 6 afin de garantir la réussite de ces journées."




l'avantage de la retraite c'est qu'on n'a pas le soucis de la reprise du lundi.... et même en y réfléchissant, on en a nettement moins qu'avant, voire pas du tout.


Revenons si vous le voulez bien à nos abeilles:
grosse activité ces derniers temps, des derniers préparatifs avant les froids (en dessous de 12 degrès l'activité de la ruche s'arrête) et je constate que les abeilles qui se concentraient à droite de l'entrée, sont maintenant toutes sur la gauche..... est ce un signe prémonitoire? (on verra ça après les élections).
Je crois que tous simplement elles finissent de remplir le cadre de gauche qu'elles avaient ignoré jusque là et qui était vide (si vous avez suivi, vous avez pu le constater sur les photos précédentes)...toujours ces fameuses réserves pour passer l'hiver.


par contre ce soir la température ayant sérieusement baissé, la planche d'envol était vide

Help Alain!!!

J'ai dans mon talus ce type d' ......."abeilles" me semble-t-il, mais je ne m'y connais pas suffisamment pour en être sûr car je les voyais plus trapues, à moins qu'il s'agisse d'une variété particulière, mutante, pourquoi pas, car avec ce qu'elles avalent comme pesticides, toujours est-il que j'en ai trouvées quelques unes un peu fatiguées voire titubantes; à moins qu'elles aient butiné du "chouchenn". Les "bêtes" en image. Pas facile à photographier, elles sont tout le temps en mouvement, désolé donc pour le flou très artistique des photos.

BZH

BZH

Peut être Halictus Scabiosae qui est bien connue et non mutante, qui creuse son terrier dans le sol ou les buttes et qui est solitaire




Je vous avais parlé la dernière fois de la ruche tronc (on en parle beaucoup actuellement dans les médias) que Francis m'avait donnée la dernière fois que je suis monté en Lozère.
Je l'ai nettoyée, passée à l'huile de lin et thérébentine, changé une traverse intérieure attaquée par les vers et qui m'est restée dans la main en manipulant (il y a deux ou trois traverses croisées qui traversent (elle portent bien leur nom) le tronc de part en part à mi hauteur et servent à empêcher les gâteaux de cire accrochés au couvercle du haut de s'effondrer par leur propre poids lorsqu'il fait chaud l'été...surtout lorsqu'ils sont alourdis de miel), j'ai fait un socle en escalier afin que cela jointe bien et qu'il n'y ait pas d'eau qui entre (les abeilles ont horreur de l'eau) car cela provoque des mycoses et autres champignons.
Le fer à cheval a les branches en haut (et non vers le bas comme on le représente en général). Les branches vers le haut (car si on y croit il faut bien faire et aller jusqu'au bout sinon cela ne sert à rien), vers le haut donc pour capter les énergies célestes bénéfiques (un peu comme un paratonnerre).
Il ne me manque que le couvercle que j'ai commandé à Duf, une lauze en schiste ou une ardoise de 60x50...il sait où il y en a. On a rendez vous la semaine prochaine au Rouve pour les lauzes, des ruches tronc (d'autres), et préparer le terrain qui va accueillir le rucher collectif...il faut le faire avant les grands froids (il faut aussi qu'on parle un peu avec le propriétaire du terrain, manière de montrer que nous sommes bien élevés).



le chapeau n'est pas le définitif.
L'avantage de la ruche tronc c'est qu'elle essaime beaucoup plus qu'une ruche de type Dadant...il faut donc avoir une ou des ruchettes vides à côté pour augmenter ainsi son cheptel (et c'est ce que je compte faire). Car à 100 euros l'essaim (prix pratiqué en général: petit essaim avec une reine, des ouvrières, des mâles, deux ou trois cadres avec du couvain dans une ruchette carton), si on peut se le faire gratuit, c'est mieux. Et puis au moins on sait quelles abeilles on a, douces, agressives, paresseuses, travailleuses, nettoyeuses...etc (c'est comme chez les humains, il y a de tout....en ce moment à l'entrée de ma ruche il y a des bagarres car des abeilles pillardes venues d'ailleurs essaient d'entrer pour faucher le miel des miennes! .....c'est vraiment un monde fascinant. Je ne suis qu'un modeste débutant mais je suis emballé et mon formateur Francis est content de moi.

Merci Alain pour tes explications. J'ai rencontré hier un apiculteur amateur passionné, c'est le mot, il m'a donné l'explication concernant l'abeille solitaire dont tu parles et j'ai rdv avec lui pour un transfert de ruche.J'apporte mes waders? Je blague.

BZH

Je me dis souvent que ici l'abeille ouvrière c'est moi, d'où mon penchant pour ces insectes sans arrêt en activité.
Cette nuit il a énormément plu à Nimes et ce matin en visitant ma ruche, comme chaque jour après le petit dej, j'ai découvert celle ci agonisante sur le plan de vol trempé (les abeilles détestent l'eau et s'y noient très facilement).
Mon esprit curieux n'a fait qu'un bond, je lui ai immédiatement fait signer un papier attestant qu'elle donnait son corps à la science (j'ai le papier signé de sa patte*) et une fois rendu l'âme j'en ai profité pour étudier de près cet organe jusque là inconnu, la langue (j'en ai brièvement parlé il y a peu). Car bien que je ne sois pas certain qu'elles aient une âme il est évident qu'elles ont une langue.



En effet les apiculteurs disent "on va donner les reste de miel sur les cadres à "lécher" aux abeilles". Effectivement elles ont bien une langue, plusieurs même collées comme les poils d'un pinceau. Elle s'en servent pour pomper, aspirer, lécher car elle est souple et très flexible, le nectar des fleurs ou bien l'eau dont elles ont besoin.




* il vaut mieux être en règle afin ne pas se mettre à dos les défenseurs des animaux et les anticorrida qui pour défendre les toros de combat s'invitent chez vous et s'enchaînent sur votre devant de porte....encore du temps d'Emmanuelle Béart, avant son opération des lèvres,lorsqu'elle "défendait" les sans papiers cela ne m'aurait pas déplu, mais là actuellement, avoir des Belges sur ma pelouse qui scandent des slogans, merci bien.

Petite image de la devanture de la boucherie de Nasbinals, boucherie typiquement Lozérienne.
Je suis bien sûr entré pour voir le Miel de Lozère et j'ai constaté que le prix était certainement à la hauteur de la qualité: 8 à 9 € le pot de 500 gr. Du coup les propositions de Bzh sur l'achat éventuel du miel Cml de Lozère sont à étudier de près. Il va de soi que le prix ne sera pas le même...et qu'il faudra seulement attendre un peu ( peut être une petite récolte fin aout). Mais j'ai noté, et selon comment cela va évoluer, cela sera faisable en 2013 car d'ici là le rucher aura certainement prospéré, la vallée préservée de la Mimente devenant de plus en plus prometteuse (pas de pollution par les élevages qui affectent le cours d'eau ni par les cultures intensives de maïs, colza, tournesols ogm ou non, gourmandes en pesticides et engrais qui d'après les derniers constats Américains et malheureusement maintenant Français (voir les liens plus haut) pointent leur responsabilité dans la mortalité subite et dévastatrice chez les abeilles.

Toujours à propos de la "langue" des abeilles, je viens de retrouver ces images prises en Aout:







on y distingue bien cet appendice rétractile qui n'est pas une trompe ni un tube rigide mais bien une espèce de pinceau qu'elles utilisent pour pomper les liquides.
Je découvre avec vous.

Nous sommes maintenant fin novembre et avant hier j'ai profité du temps clément et d'un rayon de soleil pour aller retirer les languettes d'apivar contre le varoa....



j'ai fabriqué chez mon copain Christophe de magnifiques supports métal qui remplaceront avantageusement ces horribles agglos empilés que j'utilisais jusque là





déjà lors de l'enfumage la réponse de l'essaim m'a semblé anormale (vrombissement puissant il y a deux mois) car le bruit était nettement plus faible



effectivement l'essaim a diminué de moitié et se concentre sur trois cadres.
Je suis donc allé illico demander éclaircissements à Francis qui m'a expliqué que c'était somme toute normal car les bourdons étaient morts, les abeilles d'été aussi et qu'il ne restait plus que celles d'hiver, récemment nées, qui allaient chauffer le couvain et la reine jusqu'aux beaux jours, c'est à dire début mars par chez nous (à la floraison des amandiers), période où la reine se remettait à pondre pour que le cycle recommence.... (les butineuses nées à ce moment là allaient alors partir chercher du mielat et du pollen pour reconstituer les réserves vidées durant l'hiver.









j'ai quelque difficultés à extirper les languettes plastique car elles sont collées par de la propolis




propolis qui a de grandes propriétés antiseptiques et que les abeilles fabriquent pour colmater ou se défendre contre toute agression.
Les abeilles présentes m'on paru très saines, très belles en tout cas (je me fais l'effet d'une mère devant son nouveau né) et n'ont pas essayé du tout de me piquer...pourtant celles là ne me connaissaient pas puisque là depuis peu.
Je me suis empressé de refermer le haut afin de ne pas refroidir le couvain qui doit rester à 33 degrés sous peine de périr.

Je me posais la question du nourrissement et nous en avons discuté avec Francis chez lui tout en sirotant un Aberlour devenu maintenant traditionnel..et il était du même avis que Jean Riondet qui édite en ce moment un livre "le rucher mois par mois", livre que j'ai commandé chez Goyard sur le Bvd Victor Hugo...
voici quelques extraits:


"Novembre 2011 l'hivernage est en place avec de grosses interrogations
Au 11 novembre j'avais l'habitude de greloter après la douceur relative du 1er novembre. Cette année, au 11 novembre j'ai ouvert des ruches et j'ai trouvé dans chacune plusieurs cadres couverts de couvain, jusqu'à 4 cadres bien garnis. Les abeilles rentraient du pollen, les réserves en miel étaient assez souvent au plus bas, le varroa est présent au maximum ! Attention à la casse des mois de février et mars !

Année vraiment curieuse

Oui l'année fut extraordinaire, en cette fin de saison, les sorghos mis en place pour capter l'azote du sol et servir d'engrais vert ont fleuri; les champs justes retournés après la moisson des tournesols ont vu des plants pousser et ils sont en fleurs aujourd'hui !
Certaines colonies sont avec des réserves de miel conséquentes, elles se sont mises en hivernage assez tôt et ont réduit leur espace de ponte, laissant les réserves intactes du fait de la diminution de leur population. Le varroa est aussi moins présent dans ces colonies.
Est-ce une année spéciale ou bien le début d'une période où le froid arrivera très tardivement, laissant aux colonies la possibilité de faire des couvains abondants et nécessairement tardifs ? Aurons nous en permanence du couvain l'hiver dans les colonies ?
C'est un changement complet de pratique apicole à laquelle nous assistons et qui ira bien au delà de nos savoir faire actuels.

Nos traitements anti varroas seront à revoir, car si est avéré l'adage "à 1000 varroas une colonie ne passe pas l'hiver", cette année on risque de connaître d'importantes mortalités hivernales.

Quelles précautions prendre ?

Ce sera la surveillance alimentaire. Du candi posé sur la tête des cadres, là où sont les abeilles et dès fin décembre des candis protéinés pour avoir un renouvellement rapide des colonies avec de jeunes abeilles aptes à succéder aux anciennes.
Sur le pain de candi largement ouvert, voir même totalement dégagé de son enveloppe plastique s'il n'est pas trop mou,...... "

Après avoir consulté mes différentes bibles je me suis décidé pour le nourrissement au sirop 70%. Et bien mes petits loups ce genre de sirop ne se fait pas en mélangeant le kg de sucre dans un tiers de litre d'eau et roulez jeunesse!. Après plusieurs essais infructueux qui ne me donnaient que du fondant, ( cela me rappelait mes noels d'antan) mais qui était bien trop épais et durcissait en refroidissant, j'ai relu mes textes et fait "presque" bouillir durant cinq minutes (Francis me disant au tel: "plus de trois minutes") et j'ai finalement réussi à obtenir un magnifique sirop ambré très odoriférant car je lui ai rajouté 150g de miel que je me suis empressé de verser dans le nourrisseur (voir photos ci dessous)







Le nourrisseur est un récipient plastique dans lequel on verse le liquide (plusieurs litres) avec un capot transparent (afin de voir ce qui se passe à l'intérieur). Au centre du nourrisseur se trouve une chicane conique percée d'un trou correspondant au trou pratiqué sur le couvre cadre. Cet orifice permet aux abeilles de sortir de la ruche et d'entrer dans le nourrisseur. Un petit couvercle transparent coiffe le cône de sortie et empêche les abeilles de se répandre dans le récipient car elles s'y noieraient irrémédiablement.

Comme j'étais pressé par le jour baissant, j'ai un peu seccoué la ruche car le capot était collé, je n'avais pas mis ma voillette, ni pris l'enfumoir (bref j'ai fait tout ce qu'il ne faut pas faire) et une abeille est venue se prendre dans ma tignasse car elles n'y voient pas bien et se prennent immanquablement dans la chevelure pour peu qu'elle soit longue comme la mienne, (Martine veut que je me fasse une queue de cheval pour que cela me rappelle mes débuts de soixantehuitard au collège de St Jean du Gard), j'ai instinctivement mis la main pour la chasser et je me suis fait piquer deux fois dont une à la lèvre(car les garces, dès qu'on s'agite, elles attaquent). Voilà ce qu'il ne faut pas faire........ Ensuite j'ai cessé de faire le c.., j'ai retiré les deux dards soigneusement avec une lame de couteau (et pas une pince à épiler) et passé dessus une crème à base de propolis (soigner le mal par le mal). Je suis ok, je ressemble un peu à un des jumeaux Bogdanof avec ma grosse lèvre mais ça va.

Et je me suis dit, joignons l'utile pédagogique au désagréable, après la langue voici le dard de l'abeille....(des deux abeilles et les pauvres en sont mortes.)





les parties très renflées correspondent aux glandes à venin qu'il ne faut surtout pas presser tant que le dard est dans la peau, vous comprenez pourquoi il faut retirer l'ensemble délicatement.

Au hasard de mes recherche pour trouver des poèmes à offrir à mes petites filles, quelques vers ur les abeilles :

Seigneur, préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphant,
De jamais voir, Seigneur, l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants!...
O vous dont le travail est joie,
Vous qui n'avez pas d'autre proie
Que les parfums, souffles du ciel;
Vous qui fuyez quand vient décembre,
Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre
Pour donner aux hommes le miel...

Victor Hugo

Pourquoi pars-tu petite sœur abeille

Divine ouvrière infatigable

Qui crée cet équilibre indispensable

Hommage à toi

Enigmatique créature

Alchimiste de la nature

Hommage à toi

Donatrice mystérieuse

Petite précieuse

Hommage toi

Admirable artiste

Savante perfectionniste

Hommage à toi

Merci Maurice, cela me touche....

ALors là, avec cette tronche, je te dis pas comment les abeilles risquent d'être agressives ...crecrecrecrecre ( pour l'ami soiefly )

Vous avez également tous le bonjour de l'OM.

J'ai passé une partie de l'après midi avec elles, sans waders mais avec un équipement adapté tout de même. J'en viens à me demander si je ne vais pas m'y mettre moi-aussi. J'ai trouvé celà passionnant mais j'avais avec moi Jean Jo un passionné, c'est plus facile.
BZH

Equipé ainsi tu ne risques absolument rien et tu pourras donc venir voir notre rucher pilote cet été au Rouve...(tongues et maillot de bain quasi obligatoire, surtout si Francis est présent)
Sur cette dernière image on distingue très bien le couvain au centre(opercules bombés couleur beige) et les alvéoles de miel operculé (en jaune paille) en périphérie...
Question: il leur donne du candy déjà? ...voir avant dernière image (je ne comprends pas bien l'angle de prise de vue de la photo)...normalement le trou de nourrissement est au plafond!

à noter l'avancée au dessus du plan d'envol car chez vous il pleut souvent; dans le midi il n'y en a pas (de pluie et d'avancée de toit)...bien que parfois on aimerait.

Non, le nourrissement reprendra début janvier. Il s'agit du trou de nourrissement qui est au plafond, il a simplement été enlevé "présentement là dis donc..." pour permettre l'enlèvement des plaques anti varroa.

C'est bien les mêmes que les miennes (Apivar amitraz) que j'ai enlevées la semaine dernière.
C'est donc la plaque couvre cadre qui a été déposée de côté: "mais c'est bien sûr!! "aurait dit un célèbre inspecteur de police, à l'époque où ils avaient des impers, des chapeaux mous et fumaient la pipe.

Pour ma part, la semaine dernière, j'ai aussi "inspecté" le fond de ma ruche (il faisait chaud et soleil) en le dévissant tout simplement (certains ont des clips plus rapides à enlever, moi j'ai choisi les vis)



j'ai donc brossé et gratté le fond qui était nettement plus sale qu'au début de l'été



sur les bords s'étaient accumulés des déchets divers, des varoas propolisés, une grosse fourmi pillarde victime de sa gourmandise....


Pour la saison prochaine je refais le fond tout grillagé, c'est une méthode de lutte complémentaire assez efficace contre les varoas qui, lorsqu'ils se détachent de l'abeille lors des frottements entre les cadres, tombent sur le fond, passent à travers le grillage (mailles 3mm) et disparaissent dans l'herbe, étant dans l'impossibilité de remonter afin de se refixer à nouveau sur une autre abeille.

Je crois savoir (j'en ai appris des trucs en 2 heures) que l'abeille fait son ménage toute seule et nettoie la ruche par le grillage.

BZH

D'après les divers documents que j'ai et je commence à en avoir pas mal, l'abeille est comme l'humain, elles est propre ou bien sale, ménagère ou bordélique, douce ou agressive. Ces vertus sont déterminées par la reine, c'est pourquoi lorsqu'on a un bon essaim (et par conséquent une bonne reine) on a intérêt à la faire essaimer afin de conserver les propriétés de cet essaim...où à l'inverse l'éliminer s'il est de par trop agressif ou paresseux.
Normalement les abeilles amènent leurs déchets à l'exterieur, le grillage du fond sert essentiellement à ventiler la ruche, l'humidité étant fatale aux abeilles...Actuellement on s'est aperçu que le fond complètement grillagé permettait la chute et la perte des varoas sur le sol, donc la tendance actuelle est aux fonds grillagés (quitte à mettre au dessous une plaque/glissière l'hiver pour réduire l'ouverture...ce à quoi je suis en train de réfléchir pour les miennes)

Voilà onc ce fameux bouquin que je vous recommande:
L'apiculture mois par mois....Jean Riondet......editions Ulmer 19€90







le livre est partagé en douze chapitres qui correspondent bien sûr aux travaux de chaque mois, explications très claires, avec des croquis et de belles photos






celle là elle est pour Bzh.....

En fait ce que m'a expliqué Jean JO c'est que l'apiculture repose sur la logique et le respect (des abeilles, des saisons) donc, en principe, je ne devrais pas être trop perdu.Finallement c'est comme la palm.. Etre en phase avec soi même et la nature. Quel bonheur.

BZH

Faites gaffe les gars, faites gaffe ..................

Mais non, il ya très peu de danger...l'image du dessus correspond à l'imagerie populaire telle qu'on la montrait aux enfants (à l'époque où on trouvait des essaims sauvages en se promenant dans la campagne) et telle que les dessins animés Walt Dysney la véhiculaient, dans un but purement de protection des petits enfants contre les piqûres.
..... ou bien alors à cette époque, les abeilles étaient féroces. De nos jours la voilette est nécessaire certes et bien suffisante. Il n'y a pas d'exemple d'un apiculteur poursuivi par un essaim en folie (hormis dans les gags Charlie Chaplin).

d'ailleurs il n'y a qu' à les voir....ne sont elles pas mimi!!!!!!!! pour un peu elles vont s'embrasser sous nos yeux....




je ne veux pas faire le savant car je découvre avec vous, mais cette image représente un préliminaire de "trophallaxie":
"La trophallaxie est la régurgitation de nourriture de l’estomac d’une abeille à une autre abeille. Les trophallaxies sont nécessaires à la fabrication du miel et sont courantes chez les hyménoptères sociaux (fourmis, abeilles,...) qui possèdent un estomac séparé, le jabot social, dont le contenu est réservé aux trophallaxies. La trophallaxie permet aussi d’échanger des informations sur une source de nourriture."

voilà voilà, on se cultive au CML